• Vent d'Autan Poétique (V.A.P.)

    Comme je l'ai précisé, j'ai participé durant dix ans à une revue littéraire de qualité qui proposait dans ses pages
    Revue "Vent d'Autan Poétique"
    des textes d'auteurs régionaux, choisis avec soin.
     
    On pouvait y trouver des poésies de différents styles (classique, prose, etc.), mais aussi, entre autres, des contes et nouvelles, une tribune ainsi que des textes en langue occitane.
     
     
    Revue "Vent d'Autan Poétique"
     
     
    V.A.P. était une belle revue, éditée de 1984 à 2013 sous l'égide de la délégation Midi-Pyrénées (maintenant Occitanie) de la Société des Poètes et Artistes de France (la S.P.A.F, qui célébrait en 2020 ses 60 ans d'existence). La Directrice de cette revue, durant vingt-cinq ans, fut Madame Francine Aragon, qui en reprit le flambeau après la disparition de son mari Roger Aragon, poète et créateur de V.A.P..

    Revue "Vent d'Autan Poétique"

     
    Ci-après, on peut découvrir un article datant du "Printemps des Poètes" 2010, extrait du magazine municipal de la ville de Montech (où se trouvait le siège de la revue, en Tarn-et-Garonne), faisant l'historique de "Vent d'Autan Poétique" et montrant son comité de lecture, dont Mme Francine Aragon, Directrice de la revue, M. Claude Vernick, alors délégué Midi-Pyrénées de la S.P.A.F, et moi-même, délégué pour le département de Tarn-et-Garonne (la "S.P.A.F. 82").


    Revue "Vent d'Autan Poétique"


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  • Âme soeur

    Âme soeur 

    Mon esprit se confond
    Avec le sien
    Je l'appelle, elle répond
    Au nom du lien

    Qui nous unit
    Sur le même plan
    Dans cette vie
    Après, avant
     
    De mourir, de naître
    En ce monde obscur
    Où seul paraître
    Sert de mesure,

    Etoile jumelle
    De mon existence
    D'entité rebelle
    Aux idées intenses,

    Mon âme soeur
    Toujours m'accompagne
    Vers les hauteurs
    D'une montagne

    Où l'air ambiant
    Apaise et soigne
    Ainsi tu comprends
    Pourquoi je m'éloigne

    De ces terres hantées
    Par l'ignorance
    Où ma volonté
    Est ma délivrance

    Qui me mène à elle
    Fleur de mes pensées
    Coeur fidèle :
    Mon astre, ma moitié.
     
    Richard MAGGIORE
    Extrait de mon recueil "Mémoires d'ombres et de lumières",
    Copyright 2001.

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  • Dans le cadre des Fêtes de printemps organisées à Montech (82), par l'Association d'arts plastiques Garonne et canal (AAPGC), il m’a été demandé d’écrire un texte évoquant le thème de l'année 2012 : la ruralité.

     J’ai donc avec plaisir, inspiré par la muse champêtre, composé le poème que l’on peut lire ci-dessous ; texte qui fut visible lors du Salon des arts organisé par l’AAPGC en avril 2012, en lien avec ce thème.

     

    LE CHAMP DES MOTS

     

    Dans mon champ de mots

    Je cultive les rimes

    J’emplis mes tableaux

    De sons et de rythmes

     

    Je disperse mes vers

    Partant à la conquête

    Des mystères de l’univers

    Qui inspirent les poètes

     

    Qui tels des paysans

    Cultivent la parole

    De l’automne au printemps,

    Jouant de paraboles :

     

    Nous sommes des planteurs

    Qui parsemons la terre

    De graines devenant fleurs

    De mots emplissant l’air ;

     

    Le monde rural est essentiel

    Hier comme aujourd’hui

    Il est un socle intemporel

    Tel l’oral et comme l’écrit

     

    Qui font vivre une société

    Où chacun a sa place ;

    Travailler la terre ou rimer :

    Que voilà de grands espaces !

     

    Richard MAGGIORE

    Texte paru dans la revue "Vent d'Autan poétique",

    Septembre 2012. 


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  • Spectacle de danse "Les chemins de l'existence", au Hall de Paris - Moissac (82).

    Dans le cadre d'un spectacle de danse qui a eu lieu en décembre 2008 dans la ville où je réside, il m'a été demandé d'écrire un texte afin d'illustrer ses différents tableaux.
    Ce spectacle évoquait l'existence et les multiples étapes qui la jalonnent, en six thèmes principaux ; j'ai donc écrit le texte qui suit, qui fut lu durant son déroulement.
    Il m'a paru être une bonne idée de vous faire partager mes quelques vers, que j'ai rassemblés sous le titre générique « Les chemins de l'existence ».
     
    La vie

    La vie s'éveille en moi
    Le sang coule dans mes veines
    Mon coeur, si fort, bat
    Prêt à ressentir bonheurs et peines

    L'air se diffuse en moi
    Et tout mon corps s'anime
    A l'affût des premiers émois
    Qui, de la vie, sont le rythme


    Le regard

    Mes yeux s'ouvrent au monde
    Son énergie m'envahit
    Toutes ses couleurs m'inondent
    De mille émotions, mon esprit se remplit

    Mon regard se nourrit des paysages
    Qui défilent devant moi
    Comme autant de visages
    Accrochés au bout de mes doigts


    La rencontre

    Lorsque je te croise
    Mon regard ne te quitte plus
    Je plonge dans tes yeux turquoise
    Et à tes lèvres, reste suspendu

    Quand nos deux corps se frôlent
    Je ressens une joie immense
    Les battements de mon coeur s'affolent
    Dès que tu es en ma présence


    La douleur

    J'ai le mal de vivre
    Je souffre d'aimer
    Je suis soûle, je suis ivre
    Mes larmes ne cessent de couler

    Ma douleur est immense
    Quand tu n'es pas là
    Si pesante est ton absence
    Je suis perdue, loin de tes bras


    La foi

    Sur les chemins de la vie
    Je tracerai ma voie
    Je guiderai mon esprit
    Jusqu'aux portes de la foi

    Sur les chemins de l'existence
    Je tracerai ma route
    Je supprimerai les distances
    J'effacerai tous mes doutes


    La force

    Je reprendrai des forces
    Empli d'une pure énergie
    Qui sera bientôt l'amorce
    D'une nouvelle vie

    Je retrouverai l'élan
    Qui me mènera vers la lumière
    Où les souffrances d'antan
    Ne seront plus que poussière


    La paix/La joie

    Je retrouverai le silence
    Au son de l'éternité
    Ma foi en l'existence
    Aura su, jusqu'à toi, me guider

    La joie sera mienne
    Je serai de nouveau libre
    Loin de toutes ces peines
    Qui m'empêchaient de vivre...

    La vie et la mort
    Sont à jamais liées
    La paix est le meilleur sort
    Qui puisse nous être réservée.

    Richard MAGGIORE
    Eté/Automne 2008

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  • Stella

    Stella

    Et Stella s'endort
    Sur ses rêves perdus
    Songeant encore
    A son passé tordu

    Où les ombres défilent
    En ordre serré ;
    Elle marche sur le fil
    De sa vie noyée

    Au fond de ses peurs
    Qui toujours la dérangent
    Pour soigner sa douleur
    Elle invoque les anges,

    Et je la regarde
    La désire si fort
    Que mon coeur s'attarde
    Sur ses yeux couleur d'or,

    Et Stella s'endort
    Pour que tout s'apaise
    Espérant encore
    Que ses maux se taisent
    Et Stella s'endort
    Tournée vers le ciel
    Où se joue le sort
    De tous les mortels,

    Elle vit dans le doute
    A jamais enchaînée
    A ce qu'elle redoute
    Etre abandonnée

    Dans un monde obscur
    Où sa réalité
    La place au pied du mur
    Face à la vérité

    De sa nature enfouie
    Dans les profondeurs
    De son esprit
    Fait de rires et de pleurs,

    Elle souffre en silence
    Cache ses blessures
    Sous quelques fragrances
    Du rimmel sur sa figure,

    Et Stella s'endort
    Rêvant d'abord
    A des temps meilleurs
    Où le mal se meurt
    Et Stella s'endort
    Au coeur de la nuit
    Où s'agitent encore
    Les démons de sa vie.

    Richard MAGGIORE
    Extrait de mon recueil "Mémoires d'ombres et de lumières",
    Copyright 2001.

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  •  
    Les ailes déployées

    Libération

    Dans ce ciel obscur
    Que je vois s'étendre
    D'étranges murmures
    Se font entendre

    Je jette un oeil
    Sur la face cachée
    De ce soleil en deuil
    De noir drapé

    Les ailes déployées
    Je m'envole en silence
    Au-dessus des vallées
    Je prends de la distance
    Les ailes déployées
    Vers les cieux, je m'élance
    Bien au-dessus des prés
    Des monts, des plaines : je danse

    De nouveaux domaines
    Se présentent à moi
    Nuit, tu es la reine
    Je veux être le roi

    De ces contrées perdues
    Au bord de nulle part
    Où des ombres nues
    Se mêlent au brouillard

    Les ailes déployées
    Je vogue avec aisance
    Vers ces terres oubliées
    Je suis en partance
    Les ailes déployées
    Dans l'Absolu, j'avance
    J'atteins la vérité
    Je libère mes sens


    Rébellion

    De quelle armée es-tu ?
    Mon ange rebelle
    Contre qui luttes-tu ?
    Quand tu déploies tes ailes

    Au milieu des nuées
    Où tu t'élances, ardent
    Prêt à chavirer
    Du côté du Levant

    Où le soleil t'éclaire
    En accord majeur
    Avec tes célestes frères
    Divins ambassadeurs

    De la cause absolue
    Pour laquelle tu te bats
    Fais qu'un jour l'Elu
    Revienne ici-bas

    A moins que tu ne sois
    Qu'un suppôt volontaire
    Au service du roi
    De toutes les misères

    Qui étend son empire
    A travers l'univers
    Où j'entends dire :
    « Le mal est nécessaire ?! ».

    Richard MAGGIORE
    Extrait de mon recueil "Mémoires d'ombres et de lumières",
    Copyright 2001.

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  • Moissac, aux mille visages

    Moissac, aux mille visages

    Moissac, ville où coulent les flots
    Du Tarn et du Canal du Midi
    Où se meuvent, conquis, les bateaux
    Qui te visitent, ô toi, cité fleurie !

    Moissac, ville aux mille saveurs
    De tes fruits, riches du soleil,
    Qui ornent tes coteaux enchanteurs
    Où poussent Chasselas, et autres merveilles,

    Moissac, toi qui as su résister à l'infamie
    Quand le mal rôdait tout près de toi
    Tu as su recueillir, sans crainte, celui
    Que l'on persécutait pour sa foi,

    Moissac, cité au cloître magnifié
    Tu fascines le voyageur envoûté
    Par les nuances et la beauté
    De tes paysages, hiver comme été

    Moissac, aux mille visages
    Reflets de tes siècles d'histoire
    Dont tu portes, fière, l'héritage
    Toi qui ouvres la voie du Quercy noir

    Moissac, ma ville bienheureuse
    Tu as plus d'un tour dans ton sac
    Sous le doux regard de Marie Gracieuse
    Quand tu t'offres à la vie, ô Moissac !

    Richard MAGGIORE
    Texte paru dans la revue « Vent d'Autan poétique »,
    Juin 2006.
     
     

    Moissac, aux mille visages

    Un article de presse paru à cette occasion

    (La Dépêche du Midi édition du Tarn-et-Garonne - mars 2006)

     


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  • L'ange déçu

    L'ange déçu

    Partition

    Tel un acrobate
    Je surmonte l'obstacle
    Je circule sur le fil
    De ma vie qui défile

    Je m'accroche au rideau
    Qui s'ouvre sur la scène
    Où se jouent des morceaux
    De mes joies, de mes peines

    J'escalade le mont
    Qui conduit au pays
    De nos vieux démons
    Coincés au fond des nuits

    Où s'agitent en silence
    Vos âmes prisonnières
    Entre rire et souffrance
    Je prêche en solitaire,

    Je ne suis qu'un ange,
    Un ange déçu
    Qui vit et s'arrange
    Pour exister, nu

    Ce qui m'éclaire
    Se trouve à l'intérieur
    Au sein d'une aire
    Où vibre mon coeur

    Dépourvu de chaînes
    Mon être s'ébat
    Sans grande peine
    Se meut et perçoit

    Le mécanisme
    Dont le mouvement
    Tel un séisme
    Secoue les éléments

    Où brûle sans fin
    Le feu éternel
    Que je détiens :
    Phare universel !

    Je ne suis qu'un ange,
    Un ange déçu
    Qui voit et dérange
    Les idées reçues


    Rétrospection

    Je traverse le temps
    Cherchant le moment
    Où tout s'anima
    Pour la première fois

    Je guette l'instant
    De la grande communion
    D'où partit l'élan
    Initiant la Création

    Je lance un regard
    Sur l'espace infini
    Fait de blanc et de noir
    Entre enfer et paradis

    Quand Lumières et Ténèbres
    Entament leur danse
    D'un pas joyeux ou funèbre
    A l'image d'une transe

    Qui accorde au monde
    Sa pulsation intime
    A la fois mortelle et féconde
    Où les sommets côtoient l'abîme...

    Je m'y laisse alors guider
    Au son de l'éternité
    A l'occasion
    D'une rétrospection,

    Je ne suis qu'un ange,
    Un ange déçu
    Qui vit et s'arrange
    Pour exister, nu,
    Je ne suis qu'un ange,
    Un ange déçu !
    Qui voit et dérange
    Les idées reçues.

    Richard MAGGIORE
    Extrait de mon recueil "Mémoires d'ombres et de lumières",
    Copyright 2001.

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