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Par ricmag le 27 Septembre 2012 à 23:45Vent d'Autan Poétique (V.A.P.)Comme je l'ai précisé, j'ai participé durant dix ans à une revue littéraire de qualité qui proposait dans ses pagesdes textes d'auteurs régionaux, choisis avec soin.On pouvait y trouver des poésies de différents styles (classique, prose, etc.), mais aussi, entre autres, des contes et nouvelles, une tribune ainsi que des textes en langue occitane.V.A.P. était une belle revue, éditée de 1984 à 2013 sous l'égide de la délégation Midi-Pyrénées (maintenant Occitanie) de la Société des Poètes et Artistes de France (la S.P.A.F, qui célébrait en 2020 ses 60 ans d'existence). La Directrice de cette revue, durant vingt-cinq ans, fut Madame Francine Aragon, qui en reprit le flambeau après la disparition de son mari Roger Aragon, poète et créateur de V.A.P..Ci-après, on peut découvrir un article datant du "Printemps des Poètes" 2010, extrait du magazine municipal de la ville de Montech (où se trouvait le siège de la revue, en Tarn-et-Garonne), faisant l'historique de "Vent d'Autan Poétique" et montrant son comité de lecture, dont Mme Francine Aragon, Directrice de la revue, M. Claude Vernick, alors délégué Midi-Pyrénées de la S.P.A.F, et moi-même, délégué pour le département de Tarn-et-Garonne (la "S.P.A.F. 82").
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Par ricmag le 27 Septembre 2012 à 23:44Âme soeur
Mon esprit se confond
Avec le sien
Je l'appelle, elle répond
Au nom du lien
Qui nous unit
Sur le même plan
Dans cette vie
Après, avantDe mourir, de naître
En ce monde obscur
Où seul paraître
Sert de mesure,
Etoile jumelle
De mon existence
D'entité rebelle
Aux idées intenses,
Mon âme soeur
Toujours m'accompagne
Vers les hauteurs
D'une montagne
Où l'air ambiant
Apaise et soigne
Ainsi tu comprends
Pourquoi je m'éloigne
De ces terres hantées
Par l'ignorance
Où ma volonté
Est ma délivrance
Qui me mène à elle
Fleur de mes pensées
Coeur fidèle :
Mon astre, ma moitié.Richard MAGGIORE
Extrait de mon recueil "Mémoires d'ombres et de lumières",
Copyright 2001.
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Par ricmag le 23 Septembre 2012 à 20:55
Dans le cadre des Fêtes de printemps organisées à Montech (82), par l'Association d'arts plastiques Garonne et canal (AAPGC), il m’a été demandé d’écrire un texte évoquant le thème de l'année 2012 : la ruralité.
J’ai donc avec plaisir, inspiré par la muse champêtre, composé le poème que l’on peut lire ci-dessous ; texte qui fut visible lors du Salon des arts organisé par l’AAPGC en avril 2012, en lien avec ce thème.
LE CHAMP DES MOTS
Dans mon champ de mots
Je cultive les rimes
J’emplis mes tableaux
De sons et de rythmes
Je disperse mes vers
Partant à la conquête
Des mystères de l’univers
Qui inspirent les poètes
Qui tels des paysans
Cultivent la parole
De l’automne au printemps,
Jouant de paraboles :
Nous sommes des planteurs
Qui parsemons la terre
De graines devenant fleurs
De mots emplissant l’air ;
Le monde rural est essentiel
Hier comme aujourd’hui
Il est un socle intemporel
Tel l’oral et comme l’écrit
Qui font vivre une société
Où chacun a sa place ;
Travailler la terre ou rimer :
Que voilà de grands espaces !
Richard MAGGIORE
Texte paru dans la revue "Vent d'Autan poétique",
Septembre 2012.
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Par ricmag le 22 Septembre 2012 à 20:54Dans le cadre d'un spectacle de danse qui a eu lieu en décembre 2008 dans la ville où je réside, il m'a été demandé d'écrire un texte afin d'illustrer ses différents tableaux.
Ce spectacle évoquait l'existence et les multiples étapes qui la jalonnent, en six thèmes principaux ; j'ai donc écrit le texte qui suit, qui fut lu durant son déroulement.
Il m'a paru être une bonne idée de vous faire partager mes quelques vers, que j'ai rassemblés sous le titre générique « Les chemins de l'existence ».La vie
La vie s'éveille en moi
Le sang coule dans mes veines
Mon coeur, si fort, bat
Prêt à ressentir bonheurs et peines
L'air se diffuse en moi
Et tout mon corps s'anime
A l'affût des premiers émois
Qui, de la vie, sont le rythme
Le regard
Mes yeux s'ouvrent au monde
Son énergie m'envahit
Toutes ses couleurs m'inondent
De mille émotions, mon esprit se remplit
Mon regard se nourrit des paysages
Qui défilent devant moi
Comme autant de visages
Accrochés au bout de mes doigts
La rencontre
Lorsque je te croise
Mon regard ne te quitte plus
Je plonge dans tes yeux turquoise
Et à tes lèvres, reste suspendu
Quand nos deux corps se frôlent
Je ressens une joie immense
Les battements de mon coeur s'affolent
Dès que tu es en ma présence
La douleur
J'ai le mal de vivre
Je souffre d'aimer
Je suis soûle, je suis ivre
Mes larmes ne cessent de couler
Ma douleur est immense
Quand tu n'es pas là
Si pesante est ton absence
Je suis perdue, loin de tes bras
La foi
Sur les chemins de la vie
Je tracerai ma voie
Je guiderai mon esprit
Jusqu'aux portes de la foi
Sur les chemins de l'existence
Je tracerai ma route
Je supprimerai les distances
J'effacerai tous mes doutes
La force
Je reprendrai des forces
Empli d'une pure énergie
Qui sera bientôt l'amorce
D'une nouvelle vie
Je retrouverai l'élan
Qui me mènera vers la lumière
Où les souffrances d'antan
Ne seront plus que poussière
La paix/La joie
Je retrouverai le silence
Au son de l'éternité
Ma foi en l'existence
Aura su, jusqu'à toi, me guider
La joie sera mienne
Je serai de nouveau libre
Loin de toutes ces peines
Qui m'empêchaient de vivre...
La vie et la mort
Sont à jamais liées
La paix est le meilleur sort
Qui puisse nous être réservée.
Richard MAGGIORE
Eté/Automne 2008
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Par ricmag le 22 Septembre 2012 à 12:18Stella
Et Stella s'endort
Sur ses rêves perdus
Songeant encore
A son passé tordu
Où les ombres défilent
En ordre serré ;
Elle marche sur le fil
De sa vie noyée
Au fond de ses peurs
Qui toujours la dérangent
Pour soigner sa douleur
Elle invoque les anges,
Et je la regarde
La désire si fort
Que mon coeur s'attarde
Sur ses yeux couleur d'or,
Et Stella s'endort
Pour que tout s'apaise
Espérant encore
Que ses maux se taisent
Et Stella s'endort
Tournée vers le ciel
Où se joue le sort
De tous les mortels,
Elle vit dans le doute
A jamais enchaînée
A ce qu'elle redoute
Etre abandonnée
Dans un monde obscur
Où sa réalité
La place au pied du mur
Face à la vérité
De sa nature enfouie
Dans les profondeurs
De son esprit
Fait de rires et de pleurs,
Elle souffre en silence
Cache ses blessures
Sous quelques fragrances
Du rimmel sur sa figure,
Et Stella s'endort
Rêvant d'abord
A des temps meilleurs
Où le mal se meurt
Et Stella s'endort
Au coeur de la nuit
Où s'agitent encore
Les démons de sa vie.
Richard MAGGIORE
Extrait de mon recueil "Mémoires d'ombres et de lumières",
Copyright 2001.
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Par ricmag le 4 Octobre 2009 à 23:27Les ailes déployées
Libération
Dans ce ciel obscur
Que je vois s'étendre
D'étranges murmures
Se font entendre
Je jette un oeil
Sur la face cachée
De ce soleil en deuil
De noir drapé
Les ailes déployées
Je m'envole en silence
Au-dessus des vallées
Je prends de la distance
Les ailes déployées
Vers les cieux, je m'élance
Bien au-dessus des prés
Des monts, des plaines : je danse
De nouveaux domaines
Se présentent à moi
Nuit, tu es la reine
Je veux être le roi
De ces contrées perdues
Au bord de nulle part
Où des ombres nues
Se mêlent au brouillard
Les ailes déployées
Je vogue avec aisance
Vers ces terres oubliées
Je suis en partance
Les ailes déployées
Dans l'Absolu, j'avance
J'atteins la vérité
Je libère mes sens
Rébellion
De quelle armée es-tu ?
Mon ange rebelle
Contre qui luttes-tu ?
Quand tu déploies tes ailes
Au milieu des nuées
Où tu t'élances, ardent
Prêt à chavirer
Du côté du Levant
Où le soleil t'éclaire
En accord majeur
Avec tes célestes frères
Divins ambassadeurs
De la cause absolue
Pour laquelle tu te bats
Fais qu'un jour l'Elu
Revienne ici-bas
A moins que tu ne sois
Qu'un suppôt volontaire
Au service du roi
De toutes les misères
Qui étend son empire
A travers l'univers
Où j'entends dire :
« Le mal est nécessaire ?! ».
Richard MAGGIORE
Extrait de mon recueil "Mémoires d'ombres et de lumières",
Copyright 2001.
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Par ricmag le 3 Octobre 2009 à 18:12Moissac, aux mille visages
Moissac, ville où coulent les flots
Du Tarn et du Canal du Midi
Où se meuvent, conquis, les bateaux
Qui te visitent, ô toi, cité fleurie !
Moissac, ville aux mille saveurs
De tes fruits, riches du soleil,
Qui ornent tes coteaux enchanteurs
Où poussent Chasselas, et autres merveilles,
Moissac, toi qui as su résister à l'infamie
Quand le mal rôdait tout près de toi
Tu as su recueillir, sans crainte, celui
Que l'on persécutait pour sa foi,
Moissac, cité au cloître magnifié
Tu fascines le voyageur envoûté
Par les nuances et la beauté
De tes paysages, hiver comme été
Moissac, aux mille visages
Reflets de tes siècles d'histoire
Dont tu portes, fière, l'héritage
Toi qui ouvres la voie du Quercy noir
Moissac, ma ville bienheureuse
Tu as plus d'un tour dans ton sac
Sous le doux regard de Marie Gracieuse
Quand tu t'offres à la vie, ô Moissac !
Richard MAGGIORE
Texte paru dans la revue « Vent d'Autan poétique »,Juin 2006.
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Par ricmag le 1 Octobre 2009 à 00:00L'ange déçu
Partition
Tel un acrobate
Je surmonte l'obstacle
Je circule sur le fil
De ma vie qui défile
Je m'accroche au rideau
Qui s'ouvre sur la scène
Où se jouent des morceaux
De mes joies, de mes peines
J'escalade le mont
Qui conduit au pays
De nos vieux démons
Coincés au fond des nuits
Où s'agitent en silence
Vos âmes prisonnières
Entre rire et souffrance
Je prêche en solitaire,
Je ne suis qu'un ange,
Un ange déçu
Qui vit et s'arrange
Pour exister, nu
Ce qui m'éclaire
Se trouve à l'intérieur
Au sein d'une aire
Où vibre mon coeur
Dépourvu de chaînes
Mon être s'ébat
Sans grande peine
Se meut et perçoit
Le mécanisme
Dont le mouvement
Tel un séisme
Secoue les éléments
Où brûle sans fin
Le feu éternel
Que je détiens :
Phare universel !
Je ne suis qu'un ange,
Un ange déçu
Qui voit et dérange
Les idées reçues
Rétrospection
Je traverse le temps
Cherchant le moment
Où tout s'anima
Pour la première fois
Je guette l'instant
De la grande communion
D'où partit l'élan
Initiant la Création
Je lance un regard
Sur l'espace infini
Fait de blanc et de noir
Entre enfer et paradis
Quand Lumières et Ténèbres
Entament leur danse
D'un pas joyeux ou funèbre
A l'image d'une transe
Qui accorde au monde
Sa pulsation intime
A la fois mortelle et féconde
Où les sommets côtoient l'abîme...
Je m'y laisse alors guider
Au son de l'éternité
A l'occasion
D'une rétrospection,
Je ne suis qu'un ange,
Un ange déçu
Qui vit et s'arrange
Pour exister, nu,
Je ne suis qu'un ange,
Un ange déçu !
Qui voit et dérange
Les idées reçues.
Richard MAGGIORE
Extrait de mon recueil "Mémoires d'ombres et de lumières",
Copyright 2001.
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