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Les ailes déployées
Libération
Dans ce ciel obscur
Que je vois s'étendre
D'étranges murmures
Se font entendre
Je jette un oeil
Sur la face cachée
De ce soleil en deuil
De noir drapé
Les ailes déployées
Je m'envole en silence
Au-dessus des vallées
Je prends de la distance
Les ailes déployées
Vers les cieux, je m'élance
Bien au-dessus des prés
Des monts, des plaines : je danse
De nouveaux domaines
Se présentent à moi
Nuit, tu es la reine
Je veux être le roi
De ces contrées perdues
Au bord de nulle part
Où des ombres nues
Se mêlent au brouillard
Les ailes déployées
Je vogue avec aisance
Vers ces terres oubliées
Je suis en partance
Les ailes déployées
Dans l'Absolu, j'avance
J'atteins la vérité
Je libère mes sens
Rébellion
De quelle armée es-tu ?
Mon ange rebelle
Contre qui luttes-tu ?
Quand tu déploies tes ailes
Au milieu des nuées
Où tu t'élances, ardent
Prêt à chavirer
Du côté du Levant
Où le soleil t'éclaire
En accord majeur
Avec tes célestes frères
Divins ambassadeurs
De la cause absolue
Pour laquelle tu te bats
Fais qu'un jour l'Elu
Revienne ici-bas
A moins que tu ne sois
Qu'un suppôt volontaire
Au service du roi
De toutes les misères
Qui étend son empire
A travers l'univers
Où j'entends dire :
« Le mal est nécessaire ?! ».
Richard MAGGIORE
Extrait de mon recueil "Mémoires d'ombres et de lumières",
Copyright 2001.
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Moissac, aux mille visages
Moissac, ville où coulent les flots
Du Tarn et du Canal du Midi
Où se meuvent, conquis, les bateaux
Qui te visitent, ô toi, cité fleurie !
Moissac, ville aux mille saveurs
De tes fruits, riches du soleil,
Qui ornent tes coteaux enchanteurs
Où poussent Chasselas, et autres merveilles,
Moissac, toi qui as su résister à l'infamie
Quand le mal rôdait tout près de toi
Tu as su recueillir, sans crainte, celui
Que l'on persécutait pour sa foi,
Moissac, cité au cloître magnifié
Tu fascines le voyageur envoûté
Par les nuances et la beauté
De tes paysages, hiver comme été
Moissac, aux mille visages
Reflets de tes siècles d'histoire
Dont tu portes, fière, l'héritage
Toi qui ouvres la voie du Quercy noir
Moissac, ma ville bienheureuse
Tu as plus d'un tour dans ton sac
Sous le doux regard de Marie Gracieuse
Quand tu t'offres à la vie, ô Moissac !
Richard MAGGIORE
Texte paru dans la revue « Vent d'Autan poétique »,Juin 2006.
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